Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Beaucoup de question après l'accident de Bianchi!

Lors de ces trois dernières décennies, les voitures de formule 1 sont devenues très fiables sur le plan de la sécurité. En effet, les accidents graves sont fort rares et nous pouvions alors féliciter les constructeurs et les ingénieurs qui apportèrent tant au sport automobile. Nous le savons fort bien, les sports mécaniques peuvent atteindre leur plénitude quand les conditions sont réunies pour que ces compétitions n’engagent pas l’intégrité physique des pilotes et du personnel de sécurité. Nous avons assisté à des courses (notamment en Asie) sous une pluie diluvienne et la course eut lieu dans les conditions optimums de sécurité.

Alors, que s’est-il passé hier au Japon pour que des directeurs de course ne fassent pas intervenir la voiture de sécurité? Cela aurait évité ce dramatique accident dont fut victime le pilote français. La course était quasi finie! Les commissaires auraient pu l’arrêter complètement; la nuit arrivait et les conditions devenaient épouvantables pour continuer. Certains pilotes mettent en avant le souci de la FISA voulant préserver le côté financier de l’affaire. Si la plus haute instance du sport automobile se met à faire de tels calculs, alors c’est toute la déontologie du sport qui est remise en cause.

Lors des derniers tours de France cyclistes, nous avions déjà stigmatisé ce dilettantisme de la part des organisateurs qui ont fait courir de grands risques aux compétiteurs en faisant passer les coureurs dans des endroits improbables.

Lors de compétition de sports d’équipes, les arbitres signalent une faute parfois bénigne; si la même rigueur n’est pas respectée pour des sports mécaniques dans lesquels les bolides roulent à plus de trois cents kilomètres/heure, les dirigeants devront sérieusement se remettre en cause afin que ces sports restent des sports et non pas un jeu de massacre.

Jules Bianchi
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :